Décidément, les gens qui font du marketing aiment de plus en plus jouer la carte de la transparence et afficher explicitement la couleur : après le restau – bobo, voici un vin de Bordeaux, La Clède 2004, cuvée prestige, qui nous explique sur la contre-étiquette non seulement comment il fait son vin, mais comment il le markete :
« Le but recherché est de présenter un vin rouge AOC Bordeaux répondant à l’attente du consommateur :
Couleur rouge légèrement soutenu
Nez fin, net, sans trop de complexité »
Au moins les choses sont claires : le buveur de vin n’a pas un goût très affûté et donc on va lui servir quelque chose de bien basique, de toute façon il ne verrait pas la différence.
Les cours de marketing qui prônent cette idée à la mode qu’est la transparence, devraient peut-être aussi insister sur une dimension fondamentale à notre époque d’hyper-choix et de saturation des besoins : c’est le respect absolu et la considération dus au client. Leçon numéro 1 : ne pas prendre son consommateur pour un imbécile !