Vu dans un restaurant d’hôtel plutôt chic à Paris : sur la carte des légumes d’accompagnement, la « purée de pommes de terre Bintje ». Une impression d’exotisme et de raffinement se dégage de ce nom à la sonorité étrange et on se met à imaginer des saveurs fines, un tubercule précieux aussi rare que les Bonottes de Noirmoutier ou les Rattes du Touquet….
Sauf si on sait que la Bintje (la « Bine-che » comme disait ma grand-mère) n’est rien d’autre que la variété la plus ordinaire de patate, celle qui sert justement à faire les soupes, les purées et les frites… En marketing c’est parfois terriblement efficace d’appeler les choses simplement par leur nom.